8. a) mettez les verbes entre parenthèses au passé composé et à l’imparfait.
Nous étions si petites, ma sœur jumelle et moi, qu’il nous fallait nous hisser en nous accrochant aux barreaux du banc du jardin pour monter dessus. Nous basculions. Cela ne nous empêchait pas de recommencer. Je nous revois tenant au grillage du jardin. Nous hurlions papa, lorsqu’il passait avec ses collègues. Je me rappelle de mon désespoir quand il ne se retournait pas. Lorsque nous arrivions à Nîmes, ma mère nous a fait faire le tour du propriétaire. Nous avions un an et demi. Il y avait une terrasse sur le toit. Et une échelle pour y accéder. J’étais la première en haut, je trouvais un Pierrot en chiffon au fond de la terrasse. Très vite, il est devenu le grand amour des filles de la maison. Ma sœur l’adorait en secret pendant de longues années. Durant ma jeunesse, mon idole était toujours ma mère. A l’école, je ne pouvais pas m’empêcher de la comparer aux mères de mes copines. Maman devait être la plus belle, sinon j’étais triste. Heureusement, elle n’avait que peu de rivales.
Je me serrais souvent contre ma mère sur le banc pendant qu’elle et mon père buvaient du café dans de petites tasses en porcelaine de chine. Ils remémoraient des souvenirs de jeunesse. Comme moi aujourd’hui.
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8. a) mettez les verbes entre parenthèses au passé composé et à l’imparfait.
Nous étions si petites, ma sœur jumelle et moi, qu’il nous fallait nous hisser en nous accrochant aux barreaux du banc du jardin pour monter dessus. Nous basculions. Cela ne nous empêchait pas de recommencer. Je nous revois tenant au grillage du jardin. Nous hurlions papa, lorsqu’il passait avec ses collègues. Je me rappelle de mon désespoir quand il ne se retournait pas. Lorsque nous arrivions à Nîmes, ma mère nous a fait faire le tour du propriétaire. Nous avions un an et demi. Il y avait une terrasse sur le toit. Et une échelle pour y accéder. J’étais la première en haut, je trouvais un Pierrot en chiffon au fond de la terrasse. Très vite, il est devenu le grand amour des filles de la maison. Ma sœur l’adorait en secret pendant de longues années. Durant ma jeunesse, mon idole était toujours ma mère. A l’école, je ne pouvais pas m’empêcher de la comparer aux mères de mes copines. Maman devait être la plus belle, sinon j’étais triste. Heureusement, elle n’avait que peu de rivales.
Je me serrais souvent contre ma mère sur le banc pendant qu’elle et mon père buvaient du café dans de petites tasses en porcelaine de chine. Ils remémoraient des souvenirs de jeunesse. Comme moi aujourd’hui.